Facebook

Suivez-nous sur les réseaux sociaux

Recevoir la Newsletter

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels
Se connecter
Sections
Vous êtes ici : Accueil Les Nimois Working girl

Working girl

Les fans des années 80 se souviennent de ce film avec Mélanie Griffith, « Working girl ». L’histoire d’une jeune femme blonde et futée qui se fait passer pour sa patronne en son absence. L’ascension de Julie et son charme évoquent pour partie la vie de cette trentenaire Nîmoise happée hors de sa ville de coeur.

Julie une vraie working girl

Du haut de ses talons et de ses 31 ans, Julie est directrice commerciale au Crédit Foncier. Elle dirige deux régions (Centre et Normandie) pour le Crédit Foncier, soit près de 100 personnes. Sa vie est partagée entre Rouen, Tours, Paris et Nîmes. Elle témoigne de ses liens têtus avec Nîmes.

Une femme dans un milieu d'homme

La question de l’image des banques et organismes financiers arrive rapidement sur le tapis de notre conversation dans un restaurant de la rue Régale (Thé ocafé). « C’est dans l’adversité que l’on se révèle », lance t- elle presque machinalement devant ses meilleures copines Audrey et Emilie. Le caractère timide et emprunté de la petite lycéenne de Daudet semble désormais loin derrière elle. Julie est devenue une femme redoutable et pleine d’assurance. Sa mâchoire donnerait à un morphopsychologue de Province tout le loisir de confirmer mon propos. « C’est qu’il doit falloir une sacrée paire de c….. », me dis-je pour s’imposer quand on est une jeune femme blonde dans le milieu misogyne, âgé et austère, de la finance de crédits immobiliers en pleine crise. Julie le concède, « la première année a été difficile pour moi vis-à-vis de mes homologues de région mais aujourd’hui ça va ». En fouillant dans mes souvenirs, je revois une fille à l’aise avec des garçons plus mûrs. Si les filles sont souvent plus matures que les hommes à la vingtaine, Julie excellait dans l’art de se glisser comme un poisson dans le monde des adultes. Elle aimait s’introduire dans les cercles qui n’avaient pas son âge.

Des racines et des ailes

Les racines de l’histoire familiale nichée un temps dans la rue Pasteur et sa tendre jeunesse éclairent la personnalité de l’ange blond. Un père excentrique et brillant, plus âgé que la moyenne des papas. Une mère tantôt fantasque tantôt femme fatale. Trois frères dont deux à la maison qui exigeaient la présence d’une soeur avec la tête sur les épaules. Et enfin la relation amoureuse structurante avec un commandant (là aussi plus âgé) de peau lisse. Bien sur, elle a suivi le parcours de formation classique à beaucoup de jeunes Nîmoises qui font leur droit : la fac Vauban puis celle de Montpellier et pour finir la vie en Angleterre. A elle les petits anglais pour maîtriser les langues. Elle m’avoue lors de l’interview qu’elle regardait « comme une pauvrette » le site de la ville de Nîmes. « Je veux devenir avocate internationale » me répétaitelle
en boucle lors de notre première rencontre en 1997. J’avais alors le sentiment d’entendre la lecture d’une fiche de candidate à l’élection de Miss Languedoc Roussillon. A l’époque, certains de mes amis la trouvaient un peu trop jeune, un peu trop enveloppée, pas assez ceci ou cela.
Aujourd’hui, ils soulignent la métamorphose : « Julie est devenue une belle femme accomplie ». Il faut dire que Julie bat des ailes. Posée, intelligente, déterminée, calme, sûre d’elle, remplie d’humour y compris masculin. Certes, elle a ses doutes et des failles qui font sonner les portables en pleine nuit. Mais les amis d’hier sont très agréablement surpris par sa mue. D’une certaine façon Julie tient sa revanche sur l’indifférence de certains. Parfois, cette tenue impressionne chez les hommes de sa génération. « Elle est trop trop ». Qu’importe ! Celles et ceux qui connaissent la vraie Julie lui témoignent de l’affection. Ils savent combien Julie est restée la même avec ses défauts et ses qualités. De toutes ses qualités, une revient de façon éclatante la fidélité. La fidélité en amitié et la fidélité à Nîmes, ville qu’elle affectionne tant. « Il faut souvent s’éloigner pour se rendre compte. Je n’ai jamais autant aimé Nîmes que depuis que je la quitte régulièrement », s’exclame la Working girl. Clin d’oeil télévisuel ou pas ? Canal Plus diffusera en avril une série du même nom. Une série écrite par une Nîmoise. Ton magazine en reparlera comme de Julie.

 

C’est qu’il doit falloir une sacrée paire de c…..

Mots-clés associés :
Video

Une à Nîmes 2016 Présentateur : Jérôme Puech.

 

 

 

 

Météo
Météo Nîmes

UNE À NÎMES Le e-magazine des gens qui aiment leur ville