Les 10 bons plans de la féria
Faire la féria d’une année sur l’autre peut paraître monotone pour les nîmois. Aussi votre magazine préféré vous guide dans le programme dense proposé par la ville et vous propose des idées originales pour passer une très agréable féria avec vos invités.
La contre affiche |
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Tradition locale peu connue, Eddie Pons, célèbre dessinateur, réaliser chaque année une contre affiche à celle officielle proposée par la ville de Nîmes. Ce moment marque le début de la féria de Pentecôte. Cette année, l’événement aura lieu le mardi 3 juin à 19h au bar de l’Aiglon rue Notre Dame. La découverte de l’affiche a donné vie à une polémique car c’est la première année que la ville ne fait pas appel à un artiste (Cf. l’année dernière avec Sylvain Fraysse) mais à l’agence de communication de la ville, proche du maire. Le caricaturiste va-t-il surfer sur cette polémique ? |
Les corridas |
Le programme réunit tout ce qu’il se fait de mieux sur le plan tauromachique sans toutefois offrir de véritables nouveautés aux aficionados. Deux temps forts se distinguent néanmoins : la corrida mixte de samedi matin (cheval+à pied) avec Léa Vicens, la torera à cheval nîmoise; le rendez-vous improbable entre le maestro El Juli et les redoutables taureaux Miura le lundi soir à 18h. Unique. |
Les bodegas |
La féria de Nîmes ce sont à peu près une soixantaine de bodegas ouvertes à cette occasion. UNE A NIMES vous conseille de démarrer (jeudi soir) et de finir (lundi soir) la féria à Pablo Romero, rue Emile Jamais. L’événement de la féria se trouvera derrière le lycée Daudet avec l’ouverture d’un nouveau lieu, les jardins de Bigot (7, rue Bigot), magnifiques. Les vignerons des Costières de Nîmes vous proposent l’élection de Miss Costières (vendredi) et la venue du DJ Zébra dans la cour de l’école des beaux arts. Pour les amateurs de Sévillanes, demandez « Ramon » à la Macarena, 12, rue Delon-Soubeiran. Il vous proposera de prendre l’air dans son patio andalou, magique. |
Coté bars |
Les plus côtés aux yeux des nîmois sont sans aucun doute : le bar le 421 et la casa blanca (rue Fresque), la petite bourse et le café olive (boulevard V. Hugo) et la Tchatche (rue St Antoine). |
Coté restaurants |
Dans tous les cas, il faut privilégier les restaurateurs qui travaillent à l’année dans le centre-ville. C’est une garantie pour éviter une intoxication alimentaire avec certains ambulants et autres paëllas trop souvent restées au soleil. Chic : l’Imprévu place d’Assas avec Vincent et Laurent. Romantique : le 9 rue de l’étoile (le midi). Venez de la part d’UNE A NIMES chez notre chroniqueur belge : la cave de Picholin, rue de l’étoile également. |
Côté événements |
Le concert gratuit de Kool and the Gang prévu dimanche soir sur le parvis des arènes mérite de s’y rendre. Les nîmois aiment aller voir en famille à la traditionnelle pégoulade (défilé de chars et de musiciens) prévue le jeudi soir (21h) en ouverture de la féria. Le lundi à 11h, le canal des jardins de la Fontaine accueille les joutes. Enfin, vous pouvez participer à l’élaboration d’un record du monde de Paquito Chocolatero. Cette danse assis par terre en file indienne prendra place sur le boulevard Victor Hugo le samedi à 16h sous la houlette de Corentin Carpentier. |
Expositions |
Musée des cultures taurines (6, rue A. Ducros) a rassemblé les collections tauromachiques du Musée du Vieux Nîmes et celles mises en dépôt par Henriette et Claude Viallat et l'Association des Amis du Musée Taurin. L'exposition se propose de retracer l'histoire des collections taurines de la Ville, dont le fonds initial s’est particulièrement développé et d'en présenter les pièces majeures. La chapelle des Jésuites (17, Grand’rue) accueille les œuvres de José Pirès et de Ben Colibri. Il s’agit d’un Mano a mano entre deux artistes nîmois aux personnalités affirmées. |
Redécouvrir la statue de Nimeno II |
Tout le monde connait ou presque la statue de bronze qui trône sur le parvis des arènes. Peu savent à quoi correspondent ces petits détails incrustés dans ce chef d’œuvre réalisé par Serena Carone : une guitare, une croix de gardian, des clefs, des serrures, un soleil, un sombrero. Certains ont trait à la vie du matador disparu le 25 novembre 1991 et d’autres pas du tout. A vous de faire le lien. |
Aller aux halles |
Si votre nuit de féria était si belle que vous voyez le jour se lever, alors il faut se rendre aux halles pour prendre le petit-déjeuner au milieu des commerçants qui préparent leurs étals. Salé ou sucré faites votre choix. L’ambiance extérieure du bar du comptoir des halles est excellente, demandez « Moquette » avant toute chose. |
La librairie Tessier |
Faire la féria, c’est aussi découvrir la littérature locale et taurine. Pour vos visiteurs, offrez « Nîmes sans visa » de Christian Liger. A coup sûr, ils reviendront. Pour les plus intéressés par la culture taurine, il faut lire ou relire « Mort dans l’après-midi » d’Ernest Hemingway. Plus local, lisez « Recouvre-le de lumière » le livre d’Alain Montcouquiol sur la vie de son frère Christian, alias Nimeno II ou encore « Le taureau mécanique » de Robert Blancou qui narre les débuts des toreros nîmois dans le quartier Gambetta. Pour obtenir ces livres et en découvrir bien d’autres, demandez Vincent de la librairie Tessier (rue Régale). |
Jérôme Puech |
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