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Vous êtes ici : Accueil Bouger à Nîmes Bref, j'ai fait les Jeudis de Nîmes

Bref, j'ai fait les Jeudis de Nîmes

Tout l’été et chaque jeudi, Nîmes propose des animations (concerts, marchés, dégustations, rencontre autour de l’art…). Une à Nîmes s’est lancé dans l’aventure d’une nuit rocambolesque !

Le décor du tango argentin place du Chapitre

 

19h37 minutes, je débute mon « Jeudi de Nîmes » par la place du chapitre. Objectif : croquer la sensualité d’une danse de tango argentin. Les plus belles femmes sont les danseuses. Il est trop tôt. Point de Félix, le très jovial organisateur. Les danseurs que je connais (Jeremy, David et Laurence) ne sont pas encore arrivés. La place est belle. J’admire le plafond de toutes les couleurs.

 

Les Jeudis vins

 

Barbara Dodet sur la place Abbé Pierre

 

Direction la place de l’Abbé Pierre où squattent depuis la dernière féria les Costières de Nîmes. Ambiance guinguette au son d’un accordéon. Quinze vignerons présents chaque jeudi pour faire goûter les saveurs de notre terroir. Barbara Dodet, une des organisatrices, me dit qu’il y a « un retour cave intéressant ». Elle m’offre un verre de blanc Chardonnet agrémenté d’un succulent baigné à l’oignon doux des Cévennes. Le stand de « Bienvenue à la ferme » me rappelle mes souvenirs d’enfance et mes racines. Le temps où je courbais l’échine pour ramasser les oignons sur les terrasses gorgées de soleil d’août de Saint André de Majencoules.

 

Les bouquinistes bronzés

 

 

Je file vers un nouveau lieu. Sur la place aux herbes, je croise de nombreux touristes en famille aux coups de soleil plus ou moins maîtrisés. Un petit tourne disque orange grésille et sort un son improbable de musiques désuètes des années 70. Le vinyle n’est pas mort ! Plus loin dans la rue de la madeleine, j’interromps deux vieilles connaissances bien calées dans leur siège de plage attendant qu’un client achète un vieux livre. Sébastien a pris un sacré coup de lune (à gauche sur la photo).

 

Quand le jazz est là

 

 

20h41 la place de la Calade offre une douceur de vivre exceptionnelle. Un trio jazz parfume l’air estival que nous envie toute la France sous la pluie et particulièrement les Nîmois bloqués à Paris. Jean-Claude de l’Anaba s’affaire avec son flegme habituel. Les petites tables goûtent le savoir vivre de l’instant présent.

 

 

J’enchaîne avec un rendez-vous plus huppé : les belles rencontres de l’Impérator. L’hôtel symbole de Nîmes met en scène son jardin avec un concert de jazz programmé par l’excellent Raphael Lemonnier. Je tombe littéralement sous le charme et la voix de Charlotte la chanteuse de Bojazz. Je m’étais juré de ne pas trouver belle une femme aux cheveux courts. Eh bien là, je fais une exception. Subjugué par ce moment suspendu, je me résous à quitter les lieux en « moon walk » dans les graviers du jardin. Etonné, Serge Sanchez, le propriétaire des lieux daigne à me saluer. Il échange des ondes positives avec Antoine, directeur des ondes la radio bleue des ménagères de plus de 50 ans.

 

La vida espagnole

 

Je me souviens des « Tablao flamenco » de Pepe Linares de l’année dernière dans la cour de cet hôtel particulier de la rue de Bernis. Un écriteau posé sur la maison de Bernard Lazare m’informe que le lieu est déplacé à l’école Berlioz, rue Saint Castor. J’y vais. L’ambiance est froide. Un agent de la sécurité me regarde comme si j’étais suspect. Pas de paella. Pas de comptoir avec le sympathique Sébastien en sueur. Le concert ne démarre pas. Je sais que je ne ressentirai rien. La magie est partie. Je pars. En partant, je vois Pepe Linares dans le bureau de la directrice de l’école. Il doit se faire gronder. Sans doute.

 

La soirée Royale chez les razeteurs

 

 

Envie d’Espagne, alors je cours rejoindre « Mi casa ». La bodeguita du Royal Hôtel, place d’Assas. Dire que cette place était un grand lavoir où toutes les laveuses de la ville venaient laver leur linge. Même la mère Denis n’était pas née. Je tombe sur les copains : le néo-retraité Dan (amie de la mère Denis), Yves (attentif aux filles de la mère Denis), l’inénarrable Guillaume le verbe et le verre haut et Pierre le lyonnais qui descend de Paris. Deux ou trois bouteilles de blanc plus tard, je quitte la table pour rejoindre l’équipe « Orange » avec leur capitaine doux dingue Fred. Les filles sont ravies de sortir avec le beau boss. Ici une connaissance qui me fait signe avec ses bras diminués. Elle me confie qu’elle a un nouvel atout dans son jeu de poker de charme.

 

Quand la musique est bonne !

 

Pierre Edouard Thibaud dit Pitou avec son casque de Star wars

 

22h54. J’ose tout. Je suis presque chez moi et mon sang se mélange doucement avec l’alcool. Je passe derrière le comptoir extérieur pour mixer avec mon logiciel sur I phone : Tap DJ. Le son de la petite enceinte Bose sature parfois mais l’ambiance monte encore d’un cran. Les australiens sont de retour. Embrassades à ceux qui ont vécu la Féria au pays des Kangourou. L’un d’eux me dit « en 9 mois je suis sorti avec 7 filles ». Correct. Minuit. Pas de messe sévillane mais un rituel tout de même : mettre à l’eau de la fontaine de la place d’Assas le serveur, Pitou, pour ses 25 ans. J’attends que l’équipe des razeteurs (les serveurs de la Bodeguita) fasse leur compte de glands coupés. Direction le CkFé, c’est plus branché au-delà de 3gr d’alcool. C’est le retour des Jedis de Nîmes. Les sabres laser de la discothèque de la rue des étoiles me font plisser les yeux. Je vois des Choux baka, des princesses Leila et aussi des extra-terrestres dédaigneuses. 3h17.  Je file sans mot dire. Bref, j’ai fait les Jeudis de Nîmes.

 

 

Jérôme Puech

Video

Une à Nîmes 2016 Présentateur : Jérôme Puech.

 

 

 

 

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