Facebook

Suivez-nous sur les réseaux sociaux

Recevoir la Newsletter

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels
Se connecter
Sections
Vous êtes ici : Accueil A la une "On ressent la crise à Nîmes"

"On ressent la crise à Nîmes"

Françoise Dumas a été élue en juin dernier. Après six mois d'exercice, la parlementaire répond à nos questions sur son activité politique au palais Bourbon.

Françoise Dumas dans sa permanence du 7 avenue Jean Jaurès

Six mois après votre élection, quel bilan tirez-vous de votre action de députée ?


Je souhaite tout d’abord adresser mes vœux de santé et de prospérité à vos lecteurs. Je suis heureuse de pouvoir m’adresser à eux, au travers d’un média numérique de proximité, qui permet aux Nîmois et aux amoureux de Nîmes en France et dans le monde, de rester connectés.

Je souhaite leur dire que, de mes premier mois d’action, je retire un sentiment de fierté, celui d’avoir contribué à des lois qui vont dans le sens d’un redressement dans la justice : budget 2013 pour réduire les déficits et engager la solidarité des plus aisés, pacte de compétitivité des entreprises en faveur de l’emploi, contrat de génération permettant à un patron d’embaucher un jeune tout en conservant un sénior, la concertation et la réforme de l’école pour la réussite de tous, la retraite à 60 ans pour les carrières longues, l’encadrement des loyers, le projet de mariage pour tous…

La liste est longue des avancées dont les Français vont bénéficier, mais qu’ils ne perçoivent pas toujours, en raison de l’intensité de la crise.

Cette crise on la ressent à Nîmes, Beaucaire et dans la Vistrenque. C’est pourquoi je m’investis notamment dans les dossiers du développement économique, de l’université de Nîmes, ainsi que de la zone de sécurité prioritaire des quartiers Est de Nîmes. A chaque fois, mon objectif est de défendre l’intérêt général, tout en étant utile à tous ceux qui vivent et agissent sur la première circonscription du Gard.

 

Vous avez travaillé sur la loi sur les Contrats d'avenir, les premiers contrats ont été signés dans le Gard. Quel est l'esprit de cette initiative ?

 

En compagnie des autres parlementaires gardois et du Préfet, fin 2012, j’ai signé les premiers contrats d’avenir du Gard, qui s’adressent aux jeunes sans qualifications ou ayant un niveau BEP ou CAP. Gérés par Pôle-Emploi et la Mission Locale Jeune, ils constituent une réponse à l’urgence sociale des jeunes sans solutions professionnelles ou de formation. Ils visent à réinstaurer la confiance,  qui est le moteur de la reprise économique.

 

Lors de la campagne des législatives avec Jean-Marc Ayrault actuel premier ministre

 

Damien Alary, Président du CG et candidat à la candidature aux municipales à Nîmes, a déclaré dans une interview donnée dans le Midi Libre du 17 novembre qu'il allait se rapprocher de vous pour préparer ce rendez-vous avec les Nîmois. Serez-vous candidate à la Mairie de Nîmes en 2014 ?

 

Avec les secrétaires de section nîmois et Damien Alary, nous avons longuement travaillé à l’unité des tous les socialistes nîmois. Ce travail de rassemblement a permis nos récentes victoires aux élections législatives. Je ferai tout pour que cet esprit d’équipe se poursuive et s’approfondisse, afin d’envisager sereinement les prochaines échéances municipales, cantonales, régionales et sénatoriales. Dans cette attente, ma responsabilité est d’être une députée mobilisée et active à Paris et sur le terrain, pour protéger et accompagner nos concitoyens.

 

Une grande majorité de Français sont favorable à la limitation du cumul des mandats. Qu'en pensez-vous ? Comment vous appliquez vous le non cumul des mandats aujourd'hui et à l'avenir ?

 

Dans la Cinquième république, qui reste encore très parisienne et centralisée, il est important qu’un parlementaire conserve un ancrage territorial, afin de représenter au mieux son territoire. De plus, par rapport au cumul des mandats, ma responsabilité d’élue, c’est de dire aux Français que les parlementaires n’empilent pas les indemnités sans limite, alors qu’elles sont plafonnées. En 2013, une loi viendra clarifier cette question. Pour ma part, je souhaite qu’elle porte sur le cumul de toutes les fonctions exécutives, y compris les présidences de syndicats mixtes, et non pas sur les seuls mandats politiques. Cette loi devra aussi limiter les mandats dans la durée pour favoriser le renouvellement politique. Mais il ne faudra surtout pas céder à la démagogie et clouer au pilori les élus locaux qui, en réalité, sont les piliers de la démocratie française.

 

Propos recueillis par Jérôme Puech

Video

Une à Nîmes 2016 Présentateur : Jérôme Puech.

 

 

 

 

Météo
Météo Nîmes

UNE À NÎMES Le e-magazine des gens qui aiment leur ville