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" Je n’ai pas dit mon dernier mot !"

5 questions à Jonathan Veyrunes. Le matador nîmois revient demain dans une grande arène et signe son retour à 8 000 kilomètres d'ici. Nul n'est prophète en son pays mais la passion le pousse à croire à un vrai retour !
" Je n’ai pas dit mon dernier mot  !"

L'arène de Tovar au Vénézuela

Que ressens-tu à la veille de reprendre la muleta dans une grande arène ?

 

Jonathan Veyrunes : Bonjour, beaucoup de joie la vérité, beaucoup de pression aussi, mais surtout une grande satisfaction. Tovar est une grande et très belle arène du Venezuela, la feria est importante puis qu’elle ouvre la temporada ici, suivront Merida, San Cristobal, Maracay, donc il est important pour moi de triompher vendredi pour avoir la chance de faire parti des prochains cartels.

 

Comment expliquer que tu fasses une corrida aussi loin ?

 

Jonathan Veyrunes : Les circonstances de la vie, je n ai jamais cessé de m entrainer, de toréer, de faire du campo, des tentaderos, certes on ne pas vu souvent dans les arènes, mais je n ai cessé de me préparer. L’été dernier (2015) on ma contacter, pour la feria de El Vigia (Venezuela), qui se déroulait en novembre, j ai accepté la corrida, qui était dans une arène portative, ça s est très bien passé, du fait j’ai pu faire entrer dans les cartels de Tovar. Y a pas de frontières quand tu veux torer, quand tu aimes ce que tu fais, que tu vis pour ta passion, quand toréer est une nécessité... Mettre le costume de lumière, faire le paseo, sentir cette pression, la responsabilité, la peur, tout ça, ça manque quand tu toréais pas, alors ici ou ailleurs, moi je veux le vivre...

 

Nul n'est prophète en son pays...pourquoi tu ne peux pas toréer en France ?

 

Jonathan Veyrunes : Je n’ai pas vraiment d explications, avec le temps les gens t’oublient si ils ne te voient plus, puis d autres arrivent, différents, des fois meilleurs, alors y a pas toujours de la place pour tout le monde, mais j ai pas dis mon dernier mot encore, et je compte bien me la gagner de nouveau..

 

La crise au Venezuela est aigue...qu'est ce que tu observes ?

 

Jonathan Veyrunes : C’est mon deuxième voyage ici en moins d un an, et je constate que c’est encore plus dur pour les gens, que ça continue à se dégrader...c est rageant, parce que c est un pays très riche, avec d’énormes ressources naturelles, des paysages paradisiaques, des gens généreux, joyeux, chaleureux, mais dans les mains d une dictature moderne...j aime beaucoup ici, personnellement je m’y sens bien, c est très beau, il fait très chaud, et on y mange très bien ! J’espère juste pour eux que les choses ne tarderont pas a changer pour qu ils puissent avoir une vie beaucoup plus normale...

 

Est-ce que ta carrière est sur le point de repartir ?

 

Jonathan Veyrunes : J’espère juste qu elle ne s arrêtera jamais...!

 

Suerte maestro !

 

Propos recueillis par Jérôme Puech

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Une à Nîmes 2016 Présentateur : Jérôme Puech.

 

 

 

 

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