Dix idées pour nous rendre FIER !
A quelques semaines des élections municipales prévues en mars, « Une à Nîmes » a interrogé ses fidèles lecteurs pour savoir ce qu’ils les rendraient encore plus fiers d’être nîmois.
| Loin d’être un programme électoral, ces 10 idées pourraient permettre à l’identité nîmoise de briller davantage à l’extérieur de nos frontières. Libre aux candidats déclarés de nous dire comment ils y parviendraient à partir de ces 10 idées phares. |
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Nîmes Olympique remportant un trophée majeur |
| Le sport reste un moyen de fédérer les habitants d’une ville. Les origines maintes fois rappelées du nageur Yannick Agnel ont flatté les Nîmois en 2013. Le football, en particulier, à Nîmes pourrait redonner un sentiment identitaire très fort comme ce fut le cas lors de la finale de la coupe de France perdue en 1996 contre Auxerre. Cela fait maintenant 21 ans que le Nîmes Olympique n’a pas retrouvé l’élite et la ligue 1. Vice-champion de France de 1957 à 1960, les rouges et blanc ont trop souvent joué les « Poulidor » du football français, exception faite des titres de champion de ligue 2 (1949-50). |
La corrida du siècle ou un matador nîmois |
| Elle a peut être déjà eu lieu en septembre 2012 avec l’extraterrestre José Tomas. Ce jour-là, Nîmes était le centre du monde, la place centrale de la tauromachie planétaire. Les arènes étaient garnies de visiteurs du monde entier et de personnalités. A quand la prochaine ? A l’image de la statue de Nimeno II devant les arènes, il manque à notre ville une figure locale à laquelle les aficionados pourraient s’identifier. |
Un Nîmois vainqueur du prix Goncourt |
| En 1972, Jean Carrière emportait le fameux prix littéraire pour son œuvre « L’épervier de Maheux ». Avant lui, c’est Marc Bernard (une bibliothèque porte son nom) qui avait obtenu le prix en 1942 pour « Pareil à des enfants ». Nîmes et ses animateurs littéraires tels que Michel Boissard ou Serge Velay attendent, sans doute en secret. |
La marque DENIM pour reconnaître Nîmes dans le monde entier |
| Le vêtement le plus porté au monde prend ses racines à Gênes (Italie) pour sa toile et à Nîmes pour sa teinture. La marque DENIM est souvent inscrite sur les Jean’s sans pour autant que l’on sache ses véritables origines. Comment redonner aux Nîmois leur fierté grâce à ce fait historique méconnu ? |
Mettre en valeur notre patrimoine |
| Les arènes, la Maison Carrée et la tour Magne sont des édifices qui font de Nîmes une ville à part, la Rome française. Les Nîmois en sont fiers mais il semble que notre patrimoine ne soit pas assez reconnu, pas assez mis en valeur. Les arènes peuvent-elles être reconnues au patrimoine mondial de l’humanité comme l’est le Pont du Gard ? Les animations, comme par exemple les Jeux romains en Avril, peuvent-elles nous faire connaître en France et à l’étranger ? Faut-il en imaginer d’autres ? |
« Bienvenue chez les Nîmois », un film tourné à Nîmes |
| Le cinéma est aussi un bon moyen de mettre en valeur notre ville et par la même occasion de nous rendre fiers. Si dans l’histoire de la ville beaucoup de films ont été tournés ici comme celui des « Mistons » de François Truffaut avec l’actrice Bernadette Lafont, il manque à la ville UN film qui marquerait durablement les esprits. Demandons à un réalisateur de venir tourner « Bienvenue chez les Nîmois » ! |
Un maire ministre ou président de la République |
| Cela fait trop longtemps que notre ville ou département n’a pas fourni au gouvernement un ministre. Le dernier était gardois (né à Pont Saint Esprit), il s’agit de Gilbert Baumet (Ministre du commerce en 1992). Sans oublier bien sûr Gaston Doumergue (né à Aigues Vives), président de la République en 1924. Notre fierté de Nîmois résonnerait dans cette catégorie tout autant que l’espoir qu’il apporte à Nîmes un soutien à son développement. |
Nîmes devienne capitale de la région Languedoc-Roussillon |
| Longtemps en concurrence avec Montpellier, Nîmes a perdu cette bataille, sur le plan religieux (l’église a commencé à faire de Montpellier sa capitale), sur le plan universitaire, sur le plan administratif et économique et sur le plan sportif. Ainsi Nîmes deviendrait une ville d’avenir avec ses nombreux étudiants et ses entreprises qui permettent à chacun de travailler près de ses racines. |
Un artiste nîmois reconnu |
| Que ce soit dans le cinéma, la musique, la chanson, la peinture… Nîmes gagnerait à être connue, pas seulement à cause ou grâce à de ses férias, mais parce que l’un de nous « percerait » dans un domaine artistique. Peut-être que Paloma, pépinière musicale, couve celui-là. A moins que les œuvres de Claude Viallat connaissent un succès aussi fort que celles de Van-Gogh. Jean Bousquet et sa marque Cacharel étaient de ceux-là dans la mode des années 70-80. |
Nîmes, terre d’invention ou de découverte |
| Pourquoi ne pas imaginer une invention technologique née à Nîmes ? OU alors la découverte d’un vaccin contre une maladie telle que le cancer. Ce genre de notoriété donnerait sans nul doute des lettres de noblesse à notre cité. Mais avons-nous les structures et les personnes pour imaginer un tel rêve ? |
| Jérôme Puech |
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