Facebook

Suivez-nous sur les réseaux sociaux

Recevoir la Newsletter

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels
Se connecter
Sections
Vous êtes ici : Accueil A la une De l'eau de là haut

De l'eau de là haut

Chaque 3 octobre est l’occasion de se souvenir des inondations qui ont marqué durablement l’histoire de la cité. Tout le monde ou presque se rappelle ce qu’il faisait ce jour bien triste et dans quel endroit souvent inondé il était.

Les inondations du 3 octobre 1988 ont marqué à jamais l’histoire de la ville et des Nîmois. Des quantités d’eau se sont abattues sur la ville, soit 15 millions de mètre cube en moins de 6 heures. Dans certaines rues de la capitale gardoise, la hauteur d’eau a atteint 3m35. Incroyable. Certains observateurs indiquent que Nostradamus, le prophète de Salon-de-Provence, avait fait   la prédiction selon laquelle Nîmes périrait sous les eaux.

 

9 victimes

 

Georges Mathon, historien, témoigne sur son site www. nemausensis.com « Ma voiture est garée rue de l’aqueduc, nom prémonitoire, car 3 heures plus tard toutes les voitures garées dans cette rue, vont être emportées par les flots et s'accumuler les unes sur les autres dans les rues adjacentes ». Cette catastrophe naturelle a fait 9 morts. Une grande partie des Nîmois ont subi des dégâts matériels considérables. La rue Richelieu, habitée par une population modeste, a été une des rues les plus touchées de la ville. La France entière s’est mobilisée pour venir en aide à une ville particulièrement meurtrie par ces torrents de boue. François Mitterrand, Président de la République, est venu en personne avec ses bottes de caoutchouc se rendre compte de l’impact de cet événement.

 

 

La mémoire dans la peau

 

Aujourd’hui encore le moindre orage ravive les souvenirs douloureux des Nîmois. L’inquiétude peut se lire aisément sur les visages de celles et ceux qui se souviennent de ce lundi noir. Et puis les inondations de septembre 2002 ont rappelé combien le risque inondation planait en permanence sur les têtes des habitants de la Cité des Antonins. Mais en ce 3 octobre 2012, le ciel est parfaitement bleu.

 

Ils témoignent :

 

Eric « Le lendemain, dans la cour tout le monde disait

que le centre-ville de notre capitale avait été sauvé par les

travaux du Carré d'art ... »

 

Sabrina « Le chemin de Camplanier transformé

en un immense torrent de boue. Une maison s'était

écroulée un peu plus haut et j'ai vu passer des lits, un

frigo, une armoire, des bouteilles de gaz et autres ... »

 

Faby « Je devais faire ma 1ère écho ce jour là pour

ma grossesse de mon fils ! RDV sur le cadereau à 9h...

Et puis au dernier moment j'ai eu la bonne idée d'avoir un

problème de voiture et j’ai annulé le RDV. »

 

 

Val Sabatier « J'habitais le quartier Richelieu et j'ai comme

on dit, vécu ces inondations de l'intérieur. Les images

sont toujours dans ma mémoire : mon appart sous 2,20m

d'eau, le plancher qui s'ouvre sur les caves, toute ma vie

de 0 à 19 ans ensevelie sous 20cm de boue, les voitures

entassées aux carrefours des rues du quartier ».

 

Aveline « Cette vieille dame qui traversait devant le

square Antonin, en se tenant à une corde tirée en travers

de la route car l'eau lui arrivait à la taille... »

 

Jérôme Puech

Crédits photo: Georges Mathon

Video

Une à Nîmes 2016 Présentateur : Jérôme Puech.

 

 

 

 

Météo
Météo Nîmes

UNE À NÎMES Le e-magazine des gens qui aiment leur ville