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Comment passer une bonne féria ?

La rédaction d’Une à Nîmes a sélectionné pour vous les lieux, les rendez-vous taurins et les moments culturels forts à ne pas rater pour cette petite féria chère aux Nîmois.

La féria des vendanges a été créée en 1978. Elle a connu un vrai retentissement avec les années Casas-Bousquet (directeur des arènes et Maire), les années 80. Elle marquait traditionnellement la fin des vendanges pour les ouvriers des vignes et parmi eux de nombreux espagnols. La féria de septembre est devenue la préférée des Nîmois car elle est moins courue qu’à Pentecôte donc plus intimiste.

 

Si José…

 

La féria c’est avant toute chose la fête du taureau. Les cartels de la féria des vendanges sont exceptionnels car ils s’inscrivent dans le 60ème anniversaire de la féria créée en 1952. Le directeur des arènes n’a pas pu proposer de grands rendez-vous taurins à Pentecôte alors il s’est rattrapé pour cette édition avec l’événement majeur de la planète toro : José Tomas seul contre six toros programmé le dimanche 16 septembre à 11h30. L’artiste propose un seul rendez-vous en France. L’unique du genre pour la saison. Les aficionados viendront du monde entier. Les peoples aussi. On annonce la venue de nombreuses stars telles que Denis Podalydes; l’acteur tourne une émission pour Canal Plus, Philippe Caubère l’acteur, le retour de Jean Bousquet (Maire de 1983-1995), l’architecte Jean Nouvel et bien d’autres. Il ne reste plus de places à la vente si ce n’est sur le marché noir. La vente des abonnements a connu un record de vente historique boostée par l’affiche. Il ne reste plus qu’à José de tenir ses promesses de corrida de la décennie !

 

Place aux Mano à Mano !

 

Rien de tel que d’échanger avec les aficionados de la course du jour. Pour cela, il faut se rendre dans le temple d’après course : la fameuse bodega Pablo Romero rue Emile Jamais. Deux Mano à Mano sont particulièrement à suivre. Celui du samedi entre Morante de la Puebla et Mazanares. Le premier avait conquis les Nîmois en toréant avec une chaise à la féria de Pentecôte de 2011. La chaise est d’ailleurs toujours visible au restaurant la Terna rue de la République. Demandez « Le blond ». Et celui du dimanche entre El Juli, le prodige qui a pris son alternative à Nîmes en 1999 et le biterrois Sébastien Castella, célèbre grâce à sa passe « pendule » qui consiste à faire ce mouvement avec sa muleta durant une charge terrible du toro.

 

Les 5 meilleures bodega !

 

Beaucoup de bodegas sont présentes même si elles sont moins nombreuses et moins fréquentées qu’à Pentecôte. Une à Nîmes vous en conseille cinq. L’Hôtel Impérator sur les quais de la Fontaine. Son jardin magnifique et son bodégon au fond à gauche demeurent un lieu à visiter malgré des prix excessivement élevés pour boire et manger. La Bodega « Macarena » (12, rue Delon-Soubeiran) est une petite bodega nichée dans le cœur de Nîmes. Son patio exceptionnel en plein air appartient à un dénommé Ramon, un séducteur et un danseur espagnol à rencontrer. Il faut aussi être patient pour voir Fanny, la serveuse sensuelle danser sur le comptoir. La bodega de la Talanquera (place d’Assas) autrement baptisée la bodega des amis car c’est « une bande de joyeux drilles » qui se retrouve autour de Mathieu, Olivier et François. La bodega des Costières sur la place Abbé Pierre (non loin de la place aux herbes) est celle des amateurs de vins et des producteurs des Costières. Un bon moyen de faire la fête tout en consommant local. Et enfin la Bodeguita du Royal Hôtel (place d’Assas) vous permet de déguster des tapas à la plancha cuisinés devant vous. L’animation musicale est étonnante.

 

Vive les années 80 !

 

La musique des années 80 est à nouveau à l’honneur avec le concert gratuit de Kid Créole and the Coconuts le vendredi 14 septembre à 21h sur le parvis des arènes (qui fait mal aux pieds). Le groupe américain avait connu un succès énorme au début des années 80 avec son son soul, calypso et rock. La scène de la Placette, quartier gitans (non dangereux), propose des sonorités flamenca toute la durée de la féria. Puis la grande scène du parvis propose un concert unique avec les tambours du Bronx (de Nevers en réalité) le samedi à 21h. La féria c’est également les fanfares dans les rues. Nous vous conseillons celle des « Peillasses » car elle est connue pour interpréter des tubes pop-rock d’aujourd’hui. Pas de rendez-vous particulier. Gageons que le hasard vous mette en relation avec eux et l’un des leurs, le fameux Jimmy. Il s’est illustré dans un reportage de la chaîne direct 8 sur la féria avec sa célèbre phrase « les filles mouillaient sans que je les touche ».

 

Un Picasso et 50 pic-assiettes

 

C’est la richesse d’une féria à Nîmes : la multiplication des rendez-vous artistiques en tout genre. Le musée des cultures taurines (rue Alexandre Ducros) propose une exposition magnifique sur Picasso et ses liens avec la corrida à Nîmes. Au maître d'hôtel du cheval blanc demandant combien d'invités seront là après la corrida, Picasso répondit: "Un Picasso et 50 Pic-assiettes !". Vous ne devriez pas louper la grande fresque de Sylvain Fraysse en face des arènes (façade Grande Bourse). Elle représente son torero fétiche, José Tomas. Le biterrois vit désormais dans le Gard et marque de son empreinte la féria de Nîmes. Ses œuvres sont aussi visibles avec d’autres excellents artistes comme le sculpteur Stéphane Lopez à la galerie Audrey Carbo, place d’Assas. Le restaurant le Lisita propose des peintures de Jean-Marc Stetka, Jean-Pierre Brethon, Pascale Depardon et Christian Jullian (récemment décédé).

 

Attention aux ambulants !

 

La plupart des bodegas citées plus haut proposent des tapas. Pour celles et ceux qui souhaitent déjeuner ou diner, nous vous déconseillons de consommer à partir des ambulants. Ils proposent souvent une alimentation douteuse et « propice aux cancers immédiats ». Une à Nîmes vous conseille le menu féria de l’Imprévu, place d’Assas, les burgers de chez Tom’s place Antonin ou le restaurant « El Trio » d’Antonin et Bernard. Ce sont des restaurateurs professionnels nîmois installés à l’année. Un gage de sérieux. Préférez toujours des adresses connues et reconnues depuis des décennies par les Nîmois.

 

 

Voilà comment passer une bonne féria avec modération et régals. Bonne féria.

 

Jérôme Puech

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Une à Nîmes 2016 Présentateur : Jérôme Puech.

 

 

 

 

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