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Au nom de ma mère !

Christian Estèbe est le quatrième lauréat du prix Jean Carrière pour son livre « La gardienne du château de sable » qui rend hommage à sa mère. Le prix fait écho à l’écrivain Nîmois lauréat du Goncourt il y a 40 ans.

Christian Estèbe

Alors que le milieu littéraire retient son souffle pour connaître le lauréat du prix Goncourt 2012, l’association des amis de Jean Carrière et le Département du Gard ont décerné, aujourd’hui dans les salons de l’hôtel Lisita, à Christian Estèbe le prix Jean Carrière pour son livre sur sa mère intitulé « La gardienne du château de sable » paru aux éditions Finitude. Tout juste 40 ans après l’obtention du prix Goncourt par Jean Carrière, les parallélismes du temps se sont exprimés.

 

Les comparaisons  du temps

 

« J’allais voir Jean Carrière en mobylette pour lui montrer mes manuscrits » explique le Montpelliérain. « Il me disait bientôt tu seras plus connu que moi ». Jean Carrière avait reçu 10 euros et surtout une notoriété incroyable qui lui a permis de vendre « L’épervier de Maheux » à près de deux millions d’exemplaires. Christian Estèbe reçoit en même temps que le prix une somme coquette de 8 000 euros. Après tout « les auteurs ont une bouche et un cul et ils mangent comme tout le monde » explique le militant de la cause des écrivains, Serge Velay, Président de l’association des amis de Jean Carrière.

 

 

Serge Velay, Christian Estèbe et Christian Bastide, Conseiller général

 

Nîmes et le lauréat

 

Passée la douleur chauvine de remettre un prix à un Montpelliérain, la séance de présentation du Lisita tourne aux points communs entre le lauréat et notre belle cité. « J’ai un grand amour pour Nîmes » déclare l’écrivain. Ouf ! "J’ai travaillé à faire connaître Marc Bernard (écrivain Nîmes, Prix Goncourt en 1942 pour « Pareils à des enfants »)". Le lauréat du jour raconte cette anecdote décrivant un libraire de la FNAC qui ne connaissait pas Marc Bernard. Serge Velay surenchérit en narrant la sienne : « j’ai rencontré un libraire Nîmois pour qui Jean Paulhan était un inconnu ou un écrivain régionaliste». C’est donc la fête des libraires ! J’interpelle Vincent Teissier, le libraire de la rue Régale. Il me répond que ce n’est pas lui. L’honneur de mon libraire préféré est donc intact. Je peux continuer à faire craquer son parquet et à humer l’odeur des livres de sa boutique. Il fait parti des points de vente du livre mis à l’honneur ce jour.

 

Jérôme Puech

 

Lire aussi l'article sur le fils de Jean Carrière

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Une à Nîmes 2016 Présentateur : Jérôme Puech.

 

 

 

 

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